Présentation de la commune

Son blason

Emblème du village, sa couleur bleue fait référence à la rivière l’Essonne.
Sur l’écusson, les pics de carriers symbolisent les anciennes carrières de grès, les abeilles représentent l’apiculture, la botte de cresson évoque la cressiculture. Venant en encadrement, la branche de chêne figure la forêt et les épis de blé annoncent l’agriculture.

 

Sa géographie

D’Huison-Longueville est un village rural du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français rattaché au canton d’Étampes et à la Communauté de communes du Val d’Essonne. Il compte 1523 habitants dont le gentilé est D’Huisonnais-Longuevillois.
La commune s’étend sur 1004 ha, son altitude varie, entre 60 et 120 m. Située au sud-est du département de l’Essonne à 45 km au sud de Paris.

Son patrimoine public est principalement composé de l’église Saint-Pierre-es-liens datant du XIIe siècle et d’un lavoir restauré.

Ses cressicultures font aussi partie de la richesse patrimoniale. Le cresson de fontaine est une plante stimulante, apéritive, diurétique, anti-anémique. Elle contient entre autres, des vitamines C et A, du potassium, du calcium, et du magnésium. Sur les 6 cressonnières exploitées, 3 producteurs habitent la commune, vente de cresson selon la saison (renseignements en Mairie).

 

Son agriculture : les terres sont exploitées sur environ 360 ha de la surface communale.
Les cultures font évoluer le paysage au cours des saisons. Blés tendres et durs, orges, betteraves sucrières, colza, pois, maïs et tournesol sont récoltés chaque année dans les plaines.

Sa forêt : la forêt est privée et recouvre un peu plus de 400 ha ; elle est principalement constituée de chênes, châtaigniers, bouleaux, acacias et pins.

Son histoire

C’est le 24 juillet 1903, par décision du Président de la République Émile Loubet, que le nom du hameau de Longueville est rattaché à celui de D’Huison. Au fil des ans, les deux bourgs se sont développés de manière symétrique le long de voiries parallèles aux vallées de l’Essonne et de son affluent, le Ru.

D’Huison, dont l’apostrophe du mot n’apparaît qu’au début du XXe Siècle, est situé au bord de l’Essonne, au pied des roches de Misery et de la Roche Cornue. L’église Saint-Pierre-es-Liens  s’y dresse depuis le XIIe siècle. En 1756, la carte de Cassini distingue déjà l’implantation des hameaux de Dhuison, sur une voie importante.

Longueville, plus à l’ouest et décrit sur la même carte, est ce petit hameau dépendant situé sur le chemin rural, séparé par le bois des Monteaux, il abrite l’école et la mairie. Le Ru y prend sa source et rejoint l’Essonne à La Ferté-Alais.

La présence de l’homme dès l’époque néolithique est attestée par la découverte d’outils. L’origine du nom Dhuison vient du gaulois doutionen ou dusiarem.

Les premières traces d’urbanisation datent du Moyen-Àge. Dans le hameau de Dhuison, nommé un temps Dhuisonium, on retrouve dans les écrits, entre autres hommes, dates, lieux et constructions : Ferry de Dhuison en 1170, la première construction de l’église St Pierre au XIIe siècle, Jehan de Dhuison, nommé 1er Commandeur de l’Ordre du temple de la Commanderie de Chalou-Moulineux en 1345 ; Olivier le Daim, qui sous le règne de Louis XI possède la Seigneurie de Dhuison et 14 fiefs dont ceux des bois de Dhuison et de la Grange Poulain. Le bourg abrite une commanderie des Templiers, qui passe ultérieurement à l’ordre de Malte. Le hameau de Dhuison faisait partie de la châtellenie de Vayres en 1481. Au début du 16e siècle c’est Jean de Selve, premier président du Parlement de Paris, qui érige Dhuison en châtellenie particulière et ce titre lui sera conservé durant toute la durée de l’Ancien Régime. En 1574, la Seigneurie de Dhuison comprend deux corps de logis situés en contrebas de l’Église, une cour, une ménagerie, une tour carrée, un jardin, un clos planté d’arbres et divers terrains. En 1647, l’exercice de la justice et des plaidoiries a lieu devant l’église. Puis se succèderont les Croy, les Selves, les Folliot et Moroy jusqu’à la Révolution et passeront l’Empire et les guerres…

En 1896, Dhuison est chef-lieu de communes avec 398 habitants, en 1913 on en comptait 456.